Dans l’Église et dans la société, nous sommes sur la même route, côte à côte. Nous répondons à ces questions en nous situant à l'échelle de notre Église locale : mouvement, paroisse, service, diocèse.
L’écoute est le premier pas, mais demande d’avoir l’esprit et le cœur ouverts, sans préjugés. Lorsqu'il est fait mention de l’Église locale, il s'agit de la paroisse, du mouvement, du service au titre duquel nous répondons.
Tous sont invités à parler avec courage et profondeur, c’est-à-dire en conjuguant liberté, vérité et charité.
“ Marcher ensemble ” n’est possible que si ce chemin repose sur l’écoute communautaire de la Parole et sur la célébration de l’Eucharistie.
Le « marcher ensemble » est au service de la mission de l’Église, à laquelle tous ses membres sont appelés à participer.
Le dialogue est un chemin qui demande de la persévérance, et comporte aussi des moments de silences et de souffrances, mais qui est capable de recueillir l’expérience des personnes et des peuples.
Le dialogue entre chrétiens de diverses confessions, unis par un seul Baptême, occupe une place particulière sur le chemin synodal.
Dans une pratique synodale, les décisions sont prises après un processus de discernement, sur la base d’un consensus qui jaillit de l’obéissance commune à l’Esprit.
La spiritualité du « marcher ensemble » est appelée à devenir le principe éducatif de la formation humaine et chrétienne de la personne, la formation des familles et des communautés.
